3 affaires de corruptions qui ont marqués le monde du football

Corruption football

Le milieu du football se retrouve souvent confrontés à ses démons de corruption. Le scandale de la FIFA, FootballLeaks, Calcioscommesse sont autant d’histoires qui ont secoué le monde du ballon rond.

Le milieu du football est un terrain où l’argent circule en grande quantité et certains n’hésitent pas à user de leur influence pour en tirer profit quitte à se mettre hors-jeu. Construction de nouveaux stades, transferts, trafic d’influence, vente de billets, paris sportifs… Tout y passe !

Quand vous parlez de foot, les mafias du monde et autres groupes mafieux ne sont jamais très loin. Malheureusement, la raison de leur présence n’est jamais très glorieuse.

Calcioscommesse : la plus grande affaire de paris truqués

L’affaire “Calcioscommesse”, lancée en 2010, a été mise en lumière à la suite match truqué de 3ème division italienne. Plusieurs mois après son ouverture, l’enquête révéla un immense scandale autour du football italien. La police annonçait que plus d’une cinquantaine de matchs avait été achetés, par une organisation mafieuses de l’Est, dont une vingtaine en première division.

C’est un ancien parieur, Wilson Perumal, purgeant une peine de prison de 5 ans qui aida la police. Cette dernière, grâce aux infos précieuses de Wilson allait remonter jusqu’à Singapour et jusqu’à un certain Tan Seet-Eng dit “Dan”, le cerveau présumé d’un immense réseau mafieux.

Calcioscommesse en Italie

Leurs méthodes étaient finalement assez simples. Des personnes introduites dans l’entourage de certains joueurs usaient de leur influence pour convaincre les joueurs de modifier le résultat d’une rencontre. Ainsi, les mafieux pouvaient parier de grandes sommes d’argent sur ces matchs et empocher le pactole.

L’Italie ne fut pas le seul pays touché par cette histoire de corruption. L’Allemagne, la Suisse, la Grèce, la France… Au total, ce sont près de 400 rencontres de football qui auraient été truquées. Un gang croate aurait, à lui seul, manipulé le résultat de plus de 200 matchs dans 9 pays différents. Ce réseau a été démantelé en 2009 à Bochum (Allemagne).

Le club de Leiria et la mafia russe

En 2016, le club de Leiria servait de passerelle pour un réseau mafieux russe établis depuis 2008 afin de blanchir de l’argent.

22 perquisitions ont été effectuées à travers le pays dont certaines dans les locaux du Benfica Lisbonne, de Braga et du Sporting Portugal, clubs de première division portugaise qui ne fut pas visés par l’enquête de la police.

La mafia russe à Leira

Trois dirigeants de la société de gestion du club, dont le président ainsi que l’ancien entraîneur russe Alexandre Tolstikov, ont été arrêtés et jugés. Un quatrième suspect, le club entier et sa société de gestion ont aussi été mis en examens par le ministère public pour « Corruption, blanchiment de capitaux et association criminelle ».

FootballLeaks : blanchiment d’argent du côté de l’Argentine

Très récemment, l’affaire portant le nom de “Football Leaks” a fait énormément de bruit dans la sphère footballistique.

Médiapart titrait d’ailleurs l’un de ces derniers articles : “Les millions offshore de Di Maria et Pastore, stars du PSG, et la mafia du foot argentin”. Dans cette affaire, 5 agents de joueurs auraient détourné l’argent des droits à l’image et des transferts de plus de 60 joueurs argentins.

Football Leaks : Di maria & Pastore

Marcelo Simonian (Pastore, Higuain, Falcao), Eugenio Lopez (Di Maria), Hernan Berman, Jorge Prat-Gay et Jorge Cyterszpiler (l’agent historique de Maradona) sont les cinq agents impliqués.

Ce détournement d’argent aurait été réalisé grâce un réseau de sociétés Offshore et l’appui d’homme de paille néerlandais mais c’est Carlos Rivera, copropriétaire du groupe financier Grupo Alhec, qui semble tirer les ficelles de ce trafic.

Cette pratique mafieuse aurait permis le blanchiment d’au moins 30 M€.

Les deux joueurs du PSG, Di Maria et Pastore, utiliseraient des sociétés-écrans, Supex au Panama pour le premier et une “coquille offshore” en Uruguay pour le second, afin de défiscaliser l’argent liés aux droits à l’image.

Après le scandale de la FIFA, le monde du ballon rond n’a pas fini de nous surprendre !

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